mardi 13 décembre 2011

Gafsa : Les monuments



Les piscines romaines : Les piscines dites romaines. Il s’agit de trois bassins, dont deux d’entre eux à l’air libre, construits avec de grands blocs de pierre taillés.... 
Le tarmil : Un édifice thermal, aujourd’hui appelé Tarmil, se trouvait dans un angle du Borj. L’édifice conservé actuellement est un ensemble de trois bassins et il a maintenu jusqu’à des temps récents.... 
La Grande mosquée : La Grande mosquée reçoit aussi le nom de mosquée de Sidi Sahab el Wakt, car son mausolée se trouve dans les environs. Elle n’est pas située dans le centre de la medina,....
Le Borj : Le Borj se situe dans l’angle SO de la médina. Il est construit sur les vestiges d’une ancienne construction d’époque byzantine, dont il réutilise les matériaux. Jusqu’à la fin du XIX siècle.... 
La mosquée de Sidi Salah : On y accède depuis la rue, par des escaliers conduisant aussi au tarmil des hommes. La salle de prière possède une toiture.... 
Dar Longu : Dar Longu tire son son nom de la famille Longu, descendante d’un fonctionnaire du Bey. Celui-ci a fait remanier une maison préexistante..... 
Dar Cherif : La demeure de Dar Cherif appartenait au juif Moshé, comme le montre une inscription en hébreu. L’ architecte qui l’ a faite construire en 1817.... 
Dar Smaoui : Cet important ensemble architectural de la medina se trouve actuellement dans un très mauvais état de conservation Il s’agit de deux demeures différentes. L’une, Dar el Kabira.... 
Dar Kabaachi : Il s’agit d’un bâtiment qui avant sa réaffectation, était dans un mauvais état de conservation et dont il ne restait que l’encadrement des portes .... 
Dar Ismail : Il s’agit d’une maison à cour dotée de deux étages. Cet ensemble garde une unité grâce a sa décoration harmonieuse ......

Oasis historique de Gafsa



L’oasis de la Kasba couvre environ 700 ha et fait partie de 2000 ha d’oasis limitrophes à la ville de Gafsa (Kasba, Sud-Ouest et Ksar). Sa création remonte à des temps les plus reculés de l’histoire. Elle est entièrement liée à cette ville , dont l’ancien nom Capsa tire son origine de la civilisation Capsienne.Elle doit son existence à de nombreuses sources naturelles qui jaillissaient de la nappe profonde dite nappe de Gafsa-Nord. Sur les plus importantes sources les Romains ont construit des piscines encore existantes.
Dans l’oasis, on pratique une grande diversité de cultures et on élève plusieurs espèces animales .En plus de cela , existent d’autres espèces de la faune et de la flore ne présentant pas d’intérêt économique directe pour la population , mais faisant partie de l’écosystème. Les cultures sont conduites en 3 étages :
*      Une première étage formée par les palmiers,
*       Une seconde étage formée par les oliviers, figuiers, grenadiers et autres arbres fruitier
*      Une troisième étage qui concerne les cultures au sol (cultures fourragères et maraîchères).
 Ici, le taux d’intensification des cultures est parmi les plus élevés des oasis tunisiennes. Cette grande biodiversité a été possible par l’effort humain qui a su capter les eaux des sources, les diriger, les partager et qui n’a cessé de bonifier la terre. Par ce microclimat appelé « effet oasis », il a été possible de faire face à un climat désertique par un effet adoucissant permettant de pratiquer plusieurs cultures.

Comme beaucoup d’oasis du Maghreb, l’oasis Kasba est une plaine en légère pente pour permettre l’écoulement gravitaire des eaux d’irrigation et un drainage naturel. Vu de dessus, elle se présente comme une grande tache de verdure très luxeriante et très collée et par endroits même imbriquée dans la ville.

 L’irrigation traditionnelle de l’oasis se faisait à partir des sources naturelles actuellement taries d’où l’eau s’écoulait en permanence par gravité dans des rigoles en terre et passe de parcelle en parcelle selon un tour d’eau. Chaque parcelle disposait d’un temps d’irrigation. L’unité de mesure de ce temps était le Gadous (45 mn).

Pendant la colonisation des forages ont été crées en plus de ces sources. Depuis 1991, l’administration a introduit un nouveau système d’irrigation sous pression au moyen d’un réseau enterré et a crée de nouveaux forages ce qui s’est traduit par l’accroissent de prélèvements sur la nappe de Gafsa-Nord et le payement de l’eau. L’eau d’irrigation d’un débit d’environ 405 l/s, provient actuellement de 4 forages irriguant directement l’oasis (105 l/s) et d’un réseau commun avec les oasis de Ksar et Sud-Ouest qui collecte les eaux provenant de 12 forages (240 l/s sont affectés à la Kasba). Tous les forages captent la nappe profonde de Gafsa-Nord. Actuellement l’oasis a un déficit en eau de l’ordre de 40 l/s.

La gestion actuelle de l’eau d’irrigation se fait par une Groupement d’Intérêt Collectif dont les membres sont lettrés, ont un directeur technique , un local et tienne une comptabilité. L’agro-système oasien traditionnel mis en place a été le résultat d’une grande ingéniosité des oasiens caractérisée principalement par :

http://www.asmgafsa.org.tn/sipam_oasis_gafsa/images/bouton.jpg Une maîtrise de captage, de transport et de répartition de l’eau.
http://www.asmgafsa.org.tn/sipam_oasis_gafsa/images/bouton.jpg Le recours à des outils de travail de sol adaptés (Mesha, Marchem, …).
http://www.asmgafsa.org.tn/sipam_oasis_gafsa/images/bouton.jpg La diversification des espèces et des variétés cultivées de sorte que l’oasien puisse assurer une meilleure satisfaction des besoins alimentaires de sa famille (même si les oasis étaient déficitaires en céréales et viande) et valoriser plusieurs produits pour les besoins domestiques (habitat, meubles, …).
http://www.asmgafsa.org.tn/sipam_oasis_gafsa/images/bouton.jpg Les cultures annuelles sont pratiquées dans des petites cuvettes pour mieux maîtriser l’eau d’irriguer, la répartir et l’économiser. L’évolution socio-économique des temps modernes a certes introduit une mutation des systèmes de cultures surtout au niveau des cultures annuelles, mais la bio-diversité de l’oasis reste encore son point fort.

Celle-ci continue à assurer à l’oasien des rentres d’argents et des produits d’autoconsommation durant presque toute l’année. Ainsi les cultures annuelles permettent une production quotidienne. Les productions arboricoles sont étalées : des abricots en avril et mai, puis mûrissent les figues, la vigne, les dates et enfin on récolte les olives.

En plus de leurs activités dans l’oasis, les Gafsis propriétaires dans l’oasis et de tout temps sédentaires ont pu se consacrer à des activités culturelles et scientifiques. Ainsi Gafsa a connu des savants comme Ibn Mondhour connu pour son œuvre en linguistique arabe. L’oasis a marqué la culture des Gafsis dans divers domaines (habitat, meubles, vannerie, cuisine raffinée et riche, tissage, peinture, chants, …) et les arbres nobles de l’oasis (Olivier et palmier) sont souvent présents dans les peintures et dans la culture écrite et orale (exemple de quelques proverbes) De point de vue de l’organisation sociale, les organisations coutumières ont disparu et les relations de solidarité se sont beaucoup relâchées.

Les nouvelles institutions existantes sont l’association des irriguants (GIC) , la coopérative de services agricoles, mais également l’Omda (responsable de la plus petite unité administrative) les services techniques agricoles et l’union locale des agriculteurs. De façon générale, il n’y a pas une réelle vie associative , et ce malgré l’existence de l’association de sauvegarde de la ville de Gafsa , très dynamique de façon générale , mais limitée par les moyens pour initier des actions au niveau de l’oasis qui demande a été dynamisée.

L’accès à la principale source naturelle commence à poser un problème. Certes, le GIC assure en général de façon relativement satisfaisante la gestion de l’eau d’irrigation, mais les conflits entre les oasiens sont parfois existants.

La nappe de Gafsa-Nord commence à connaître des prélèvements supplémentaires dus à l’accroissement des besoins en eau potable pour la ville de Gafsa. La population des Gafsis propriétaires dans l’oasis a beaucoup augmenté et l’oasis ne peut plus assurer leur auto suffisance et dégager des revenus assurant le minimum vital.

Ainsi la pluriactivité s’est développée. Malgré cela, l’oasis continue à jouer un rôle important. Pour certains , elle assure leur principale source de revenu ; et pour d’autres, elle dégage un revenu d’appoint. Une partie des productions agricoles est auto-consommée et (ou) stockée (huile, dattes, mais, olives, légumes, fruits, lait, viande).
 Ceci assure aux oasiens une relative sécurité alimentaire en quantité et en qualité.
 Biens et services assurés par l’oasis Kasba :
 L’oasis assure une multitude de produits qui ont été cités mais également des services. L’oasis assure une fonction environnementale en conservant la bio-diversité en faisant écran aux effets du climat désertique et a la désertification .
 L’oasis est un lieu de détente pour les familles résidant en ville.
 C’est le poumon de la ville de Gafsa .


ECO-AGRO-TOURISME « Sites attractifs pour l’écotourisme »


- L’OASIS DE GAFSA
L’agrotourisme qui est défini comme étant une activité touristique complémentaire à l’agriculture ayant lieu sur une exploitation agricole. Il met en relation des producteurs (trices) agricoles avec des touristes ou des excursionnistes, permettant à ces derniers de découvrir le milieu agricole, l’agriculture et sa production à travers l’accueil et l’information que leur propose leur hôte représente une composante importante de cet éco-développement de l’oasis historique de Gafsa, notamment en ce qui concerne l’impact de cette activité génératrice de revenus non négligeables sur la protection et la valorisation des ressources naturelles, agricoles et culturelles de l’oasis.
- LA MEDINA DE GAFSA

GAFSA, la CAPSA Romaine

Elle était l'une des plus importantes villes des provinces d'Afrique proconsulaire. De Municipe à colonie, cette ville prospère fut détruite à la suite de la guerre entre Jugurtha, prince berbère numide contre l'autorité de Rome. C'est Marius occupant Capsa qui, comme le raconte l'historien Salluste, la détruit: elle " fut livrée aux flammes. Les Numides adultes furent massacrés ; tous les autres vendus comme esclaves... " Cet acte barbare et contre toutes les règles de guerre du monde romain, se déroula à la fin de l'été 107 avt JC.
Cette ville est une ville de résistance car après avoir été conquise par les byzantins et rebaptisée Justinia elle se révolte contre le général Oqba Ibn Nafi Al Fihri, qui prend la ville en 688 et tente de convaincre les Berbères à l'Islam. Au XIIe siècle des témoignages font état d'une langue latine encore en court à Gafsa (traduction arabe de Gafsa). Mais les malheurs de cette ville ne s'arrêtent pas là puisquen 1551, la ville est assiégée par un crsaire nommé Dragut pour le compte de Khayr ad-Din Barberousse. Gafsa résiste mais est obligée de capituler en 1556 après un siège de cinq ans.

Pendant la seconde guerre mondiale, la ville est le théâtre d'une bataille célèbre El Guettar, opposant la 10e division de panzers et les forces alliées. Une partie de la Kasba est détruite suite aux bombarfements incessants en 1943. Le général Rommel y avait installé son dépôt de munitions. Elle ne conserve que ses murailles. Elle avait été érigée en 1434.

Avec cette succession de civilisations qui s’y étaient installées à longueur de siècles, la médina de Gafsa est aujourd’hui une mémoire vivante avec un tissu impressionnant de vestiges, témoin d’une richesse patrimoniale avec ce droit revendiqué, mais légitime d’être ressuscitée. Telle est la ville arabe qui témoigne de l’histoire de milliers d’années et la créativité de ces hommes d’antan : un résidu, certes historique, dans sa forme, mais dans le fond, c’est une base unique dans son genre pour servir aux décideurs comme étant la plate-forme d’un tourisme culturel qui ne demande qu’à être exploité et exploré.
La succession des civilisations avait permis de meubler les formes et les couleurs d’un tableau qu’on peut contempler pour prendre connaissance de l’histoire qui avait élu domicile dans ces contrées depuis la civilisation romaine et ses piscines célèbres qui ont bénéficié d’un chantier de restauration à la fin des années 90 et qui a permis de se renseigner sur d’autres richesses enfouies dans les profondeurs.

Les piscines romaines : Les piscines dites romaines. Il s’agit de trois bassins, dont deux d’entre eux à l’air libre, construits avec de grands blocs de pierre taillés....

Sources antiques captées dans des bassins qui font la joie des jeunes baigneurs.

Le tarmil : Un édifice thermal, aujourd’hui appelé Tarmil, se trouvait dans un angle du Borj. L’édifice conservé actuellement est un ensemble de trois bassins et il a maintenu jusqu’à des temps récents....
La Grande mosquée : La Grande mosquée reçoit aussi le nom de mosquée de Sidi Sahab el Wakt, car son mausolée se trouve dans les environs. Elle n’est pas située dans le centre de la medina,....http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Le Borj : Le Borj se situe dans l’angle SO de la médina. Il est construit sur les vestiges d’une ancienne construction d’époque byzantine, dont il réutilise les matériaux. Jusqu’à la fin du XIX siècle.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
La mosquée de Sidi Salah : On y accède depuis la rue, par des escaliers conduisant aussi au tarmil des hommes. La salle de prière possède une toiture.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Longu : Dar Longu tire son son nom de la famille Longu, descendante d’un fonctionnaire du Bey. Celui-ci a fait remanier une maison préexistante..... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Cherif : La demeure de Dar Cherif appartenait au juif Moshé, comme le montre une inscription en hébreu. L’architecte qui l’a faite construire en 1817.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Smaoui : Cet important ensemble architectural de la medina se trouve actuellement dans un très mauvais état de conservation Il s’agit de deux demeures différentes. L’une, Dar el Kabira.... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Kabaachi : Il s’agit d’un bâtiment qui avant sa réaffectation, était dans un mauvais état de conservation et dont il ne restait que l’encadrement des portes .... http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Dar Ismail : Il s’agit d’une maison à cour dotée de deux étages. Cet ensemble garde une unité grâce à sa décoration harmonieuse ......http://www.asmgafsa.org.tn/images/pixel.jpg
Musée d'histoire : On y conserve de belles mosaïques de la Capsa antique: pugilat, athlètes, Vénus à la pêche. Par ailleurs, la visite des ateliers du Centre artisanal du tapis de Dar el Bey est intéressante. Le centre forme en deux ans de jeunes ouvrières. Elles réalisent des tapis de style berbère et des couvertures tissées " Haoulis " et " Ferrachia ", mais aussi des réalisations sur des cartons de l'école Flamande.
- SNED JEBEL
Senad jebal un village Tamazirt situé au centre de la tunisie
exactement 50 KM de la ville de Gafsa ( route de sfax ). Ce village contient beaucoups de sites archéologique Tamazirt on vous invite a visiter ce coin du monde très magnifique

L'histoire du village:

Les documents historiques confirment que les populations occupant le territoire de Sened et les autres villages dispersés à l'Est de Gafsa resèrent complètement indifférentes à l'occupation du litoral par les phéniciens, les invasions de ces derniers ne s'étendirent pas jusqu'à elles et ces apports n'ont jamais été importants dans la vie des Jbalia. Aussi, au moment des guerres elles resèrent spectatrices devant la lutte qui allait s'engager entre Rome et Cartage. En effet les oatochtones espèraient concerver leur indépendance quelque fut le vainqueur.

Après la chute de Cartage, ils furent obligés de se réfugier vers le Sud pour échapper aux coups des envahisseurs Romains. Ces derniers vont s'immiscer dans les régions Berbères et étendirent la politique de romanisation à l’intérieur du pays.
L'aridité du sol, le manque d'eau, les difficultés des communications et des transports furent autan de causes qui empêchent les Romains de s'instaler. Il y établirent néanmoins des postes fortifiés.
On trouve encore dans la région de nombreuses ruines, redoutes, carrées, tour, puits.
Le territoire est occupé plus tard par les Vandales, les Byzantin, les Arabes...
D’après les habitants, plusieurs tournages de films tunisiens et étrangers ont eu lieu à Senad comme des séquences de « Guerre des étoiles » ou encore « El Talfza Jaya ». Aussi, plusieurs artistes, peintres, photographes, écrivains, viennent spécialement pour passer des semaines de méditation et de création à cet endroit magnifique.
-BASSIN PHOSPHATIER DE GAFSA
Important bassin minier dont l’exploitation est associé à l’histoire et à la culture de la région.
- GORGES DE THELJA
Véritable monument, œuvre de la nature, les gorges de Thelja présentent un atout majeur pour l’écotourisme dans une région très proche du pôle touristique Tozeur- Nefta. Le site est proposé comme réserve naturelle en raison de la richesse de sa faune et de sa flore et de sa beauté paysagère.
Vigoureuses murailles entaillées en gorges profondes : âpre beauté d’un paysage de canyons.
- JEBEL ORBATA


C’est certainement le jbel le plus majestueux de tous ceux qui entourent la ville de Gafsa. Géologiquement, il constitue la terminaison d’un anticlinal d’ossature calcaire et de structure coffrée. D’orientation est-ouest, il culmine à 1165 m et s’étire sur près de 10 km. Cette altitude en fait un observatoire remarquable d’où le regard embrasse l’horizon de la haute steppe au nord à la zone des Chotts au sud. Sa masse imposante et son caractère inaccessible expliquent le rôle de sanctuaire qu’il a joué dans la lutte de libération nationale.
Résistant à l’action de l’érosion, le couvert végétal est relativement dense surtout à Jbel Biadha. Il est constitué d’espèces issues de la dégradation de la forêt de pin d’Alep, à savoir : olivier sauvage, alfa, romarin, pistacia, ciste, armoise blanche.
Ce massif présente des sommets à corniche généralement orientés vers le sud. Ils dominent des piémonts qui laissent voir des bombements successifs très spectaculaires, comme c’est le cas en amont de l’oasis d’El Guettar et d’où provenaient les eaux d’une trentaine de foggaras (Mkouls).

- KHANGUET ET BARRAGE SIDI AICH

La montagne dénudée, le col entaillé par l’oued
et le barrage composent une unité de paysage puissante.
Khanguet Sidi Aïch est un col taillé par l’oued du même nom entre les jbels Nadhour et Sidi Aïch qui font partie des hautes steppes méridionales. C’est une région de transition entre la steppe et le désert et où la topographie est caractérisée par sa très faible pente.
Ici, les civilisations et les générations qui se sont succédé ont cherché par des moyens ingénieux à maîtriser l’eau. Les M’gouds, ces saignées sur les bords de l’oued, sont destinés à contraindre l’eau à s’épandre pour couler en plaine à pente douce.

- OASIS EL GUETTAR
C'est l'une des plus anciennes oasis tunisiennes. Située au pied du jbel Orbata qui la domine au nord, elle se trouve limitée au sud par le chott El Guetar. Sa position de piémont, ainsi que l'existence d'une nappe d'eau peu profonde ont favorisé, depuis des siècles, la création de galeries drainantes : des foggaras appelées localement m'koula et dont le débit varie entre 1 et 5 l/s. Les contraintes du site ont obligé les propriétaires des jardins à réparer minutieusement les foggaras après chaque éboulement.
- RESERVE DE JBEL BOURAMLI

Paysage caractéristique de la zone aride,espace protégé pour sa richesse naturelle

Cette réserve créée en 1993 sur une superficie de 50 ha est située dans l’étage bioclimatique aride supérieur à hiver frais et tempéré.
La réserve couvre le jbel Bouramli ainsi que les piémonts et les plaines environnantes. Elle abrite un nombre important d’animaux de la région de Gafsa. La faune vivant dans ce paysage aride est représentée par des mammifères comme le mouflon à manchettes, la gazelle, le gondi, la gerboise, le chacal, le renard du Ruppel… Quant aux oiseaux, il s’agit du loriot d’Europe, de la huppe fasciée, la rubiette de Moussier, le cratérope fauve, le bouvreuil githagine, l’aigle royal…
La réserve a pour intérêt aussi de conserver le cortège végétal de jbel Bouramli. Celui-ci groupe diverses espèces dont le genévrier de Phénicie, le sumac, l’alfa, l’acacia raddiana, le Rhantherium suaveolens,…
Dans la réserve de Bouramli existent des reptiles comme le caméléon, la tortue grecque, le varan du désert, le cobra, les lézards, les couleuvres…

- Ain SOLTANE LALLA
Ain Soltane est situé au centre du gouvernorat de Gafsa, à l'Est d'Elksar, dans une région caractérisée par la présence d'une faille majeure de direction N120 « faille de Gafsa ».
Ain Soltane par sa palmeraie et ses sources d'eau caractéristiques met à la disposition des spécialistes une vaste aire de recherche scientifique.


SAAD Nizar
« Chercheur en Environnement »

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