Site éponyme préhistorique, Capsa à donné son nom à la lignée "Capsienne" de l'homo sapiens: on y a en effet découvert des ossements et des traces d'activité humaine remontant à plus de 15 000 ans.
Les Romains fondent Capsa au second siècle avant JC. La ville se développe au point de devenir municipe, puis colonie. En 540, les Byzantins l'entourent d'un rempart et la baptisent Justiniana. Oqba Ibn Nafi prend la ville en 688, mais rencontre une résistance farouche, les Berbères refusant longtemps de se convertir à l'Islam. Au XIIè, on parle encore latin à Gafsa... En 1551 la ville est assiégée par le corsaire Dragut pour le compte de Barberousse Kheir El Dine. Elle résiste mais en 1556 est obligée de capituler. Durant le second conflit mondial, en 1942-1943, la cité subit plusieurs attaques allemandes, et une partie de la kasba est détruite.
Gafsa a su se développer grâce à l'exploitation minière des phosphates découverts en 1886. En outre elle s'est spécialisée dans l'artisanat du tapis et des tapisseries. Cette cité de 25 000 âmes appartient à la fois au nord du pays par son côté industriel et au sud par son oasis. C'est un avantage, mais aussi un inconvénient: elle connaît en effet les problèmes modernes du chômage et de la jeunesse sans avenir, et par ailleurs sa palmeraie de 100 000 arbres ne possède pas, et de loin, les qualités de celles du sud.
Les Romains fondent Capsa au second siècle avant JC. La ville se développe au point de devenir municipe, puis colonie. En 540, les Byzantins l'entourent d'un rempart et la baptisent Justiniana. Oqba Ibn Nafi prend la ville en 688, mais rencontre une résistance farouche, les Berbères refusant longtemps de se convertir à l'Islam. Au XIIè, on parle encore latin à Gafsa... En 1551 la ville est assiégée par le corsaire Dragut pour le compte de Barberousse Kheir El Dine. Elle résiste mais en 1556 est obligée de capituler. Durant le second conflit mondial, en 1942-1943, la cité subit plusieurs attaques allemandes, et une partie de la kasba est détruite.
Gafsa a su se développer grâce à l'exploitation minière des phosphates découverts en 1886. En outre elle s'est spécialisée dans l'artisanat du tapis et des tapisseries. Cette cité de 25 000 âmes appartient à la fois au nord du pays par son côté industriel et au sud par son oasis. C'est un avantage, mais aussi un inconvénient: elle connaît en effet les problèmes modernes du chômage et de la jeunesse sans avenir, et par ailleurs sa palmeraie de 100 000 arbres ne possède pas, et de loin, les qualités de celles du sud.
Quelques vues
Kasba
Erigée en 1434 puis restaurée, la kasba ne conserve que ses murailles, l'intérieur s'étant volatilisé en 1943 lorsque le dépôt de munitions installé par Rommel fut détruit.Piscines romaines
Ce sont deux bassins entourés de murailles en pierre de taille, seuls vestiges de l'antique Capsa romaine. L'eau y est très claire. Un petit musée contient quelques mosaïques.Oasis
Les palmiers dattiers sont de qualité nettement inférieure à ceux des oasis du sud. Par contre, les arbres fruitiers y produisent très bien: orangers, figuiers, abricotiers et pistachiers, ces derniers d'excellente qualité.Musée d'histoire
On y conserve de belles mosaïques de la Capsa antique: pugilat, athlètes, Vénus à la pêche. Par ailleurs, la visite des ateliers du Centre artisanal du tapis de Dar el Bey est intéressanteLe centre forme en deux ans de jeunes ouvrières. Elles réalisent des tapis de style berbère et des couvertures tissées " Haoulis " et " Ferrachia ", mais aussi des réalisation sur des cartons de l'école Flamande.
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