jeudi 8 novembre 2012

Phoenicia Park Project Moulares / Gafsa


Localisation du projet:
Dans le sud-ouest de la Tunisie, sur une superficie de 30 hectares situé entre la ville de Moularès et la ville de Gafsa sur la route touristique et le temple du public environ 29 km de Gafsa 19 km de Moularès 3
5 km
 de Rdeyef et à 17 km de Metlaoui.
مكان المشروع :
مشروع سياحي ، ثقافي ،اجتماعي ، تجاري في ولاية ڨفصة
في الجنوب الغربي من البلاد التونسية ، علي أرض مساحتها 30 هكتار تقع بين مدينة أم العرائس و مدينة قفصة على الطريق السياحي و العمومي المعبد ( طريق السطح ) تبعد 29 كم على قفصة 19كم على أم لعرائس 35كم على الرديف و 17 كم على المتلوي

mercredi 11 janvier 2012

Metlaoui - Le Lezard Rouge



HISTORIQUE :
Le Lezard Rouge fut construit en France au debut du vingtieme siecle (entre 1911 et 1926) suite a la commande de la Compagnie des Chemins de Fer Bone-Guelma. Il vit le jour dans les ateliers de construction du nord de la France Blanc-Misseron et dans les ateliers de construction Dyle-Bacalan a Bordeaux.
Ensuite, il fut offert au Bey de Tunis pour ses deplacements entre le Bardo, Tunis, Hammam-Lif et La Marsa.
Apres l'independance de la Tunisie en 1956 et la proclamation de la Republique en 1957, ce train qui representait un symbole colonial et monarchique fut abandonne pendant des annees . Il reapparut en 1975 sous sa nouvelle denomination < Le Lezard Rouge >. Ce n'est qu'en 1984 , apres une restauration et une remise en etat qu'il debute son exploitation dans le sud tunisien . Il debute precisement dans la ville de Metlaoui a la decouverte des fameuses Gorges de l'oued Selja.
PRESENTATION :
Le Lezard Rouge est compose de six wagons dont le wagon beylical et un wagon-bar ou des rafraichissements sont servis. Les wagons ne se ressemblent pas et restent communicants en cours de voyage, ce qui permet aux voyageurs d'admirer la vue a partir de plusieurs endroits a bord du train. Ce train mythique sillonne les montagnes et fonce dans les tunnels a la decouverte des vues aussi belles d'un cote que de l'autre.
LA PRIVATISATION DU TRAIN :
Pour des groupes, sur commande et selon la disponibilite, il est possible d'affreter le train et de l'accommoder selon le besoin du moment. On peut personnaliser le voyage, servir toutes sortes de collation et de cocktails ou mettre en place d'autres idees creatives.
LES EXCURSION REGULIERES
Les hôtes du Lezard Rouge peuvent choisir entre 6 departs hebdomadaires matinaux (sauf le samedi). La duree du voyage est d'environ 1h 45mn et debute de la gare de Métlaoui et y retourne selon le programme suivant :
Lundi, mercredi, vendredi et dimanche : départ a 10h30
Mardi et jeudi : départ a 10h00
Des arrêts photos sont programmés en cours de voyage dans les meilleurs endroits des canyons.
LA PRIVATISATION DU TRAIN
Pour des groupes, sur commande et selon la disponibilité, il est possible d'affréter le train et de l'accommoder selon le besoin du moment. On peut personnaliser le voyage, servir toutes sortes de collation et de cocktails ou mettre en place d'autres idées créatives.

Le départ se fait de la gare de Métlaoui.

INFOS PRATIQUES
Renseignement et reservation
Tel : + 216 76 241 469
Fax : + 216 76 241 604
E-mail : lezardrouge@topnet.tn
LES TARIFS
Adultes : 20 Dinars tunisiens - environ 11.5 euros
Enfant (de 2 a 12 ans) : 12.5 Dinars tunisiens - environ 7 euros
Tarifs Groupe : 25 personnes : Adultes : 15 Dinars tunisiens
Enfants : 10 Dinars tunisiens
INFOS PRATIQUES
Renseignement et reservation
Tel : + 216 76 241 469
Fax : + 216 76 241 604
E-mail : lezardrouge@topnet.tn

*Les tarifs seront a confirmer

jeudi 29 décembre 2011

De Douz à Segui Mdhilla (partie 3)



Douz, Bir M'Rabet, Mdhilla. Mais où allons-nous ?

Pour ceux qui n'ont pas suivi le début de notre voyage, c'est par ici pour la première partie, par là pour la deuxième. Pendant que vous lisez, nous terminons notre verre de thé sur la terrasse d'un café à Mdhilla…

Ca y est ? Alors c'est reparti !

Tout petit retour en arrière jusqu'à l'entrée de la ville. Nous suivons bien précisément les consignes :

« A l’arrivée du village de Mdhilla, au panneau « BIENVENUE A MDHILLA », prenez la toute première rue à gauche. Restez bien sur cette rue qui longe un terrain vague sur sa gauche, puis passe devant un château d’eau sur la gauche. Vous arrivez à un petit carrefour. Prenez à gauche en direction générale des montagnes que vous avez en vue au loin. »

La steppe, les montagnes, la plaine

Nous avons les montagnes bien en vue. Après 9 années à Douz, je suis toujours aussi émerveillée par ces immensités désertiques : terres désolées au maigre couvert végétal, soudain transformées pour quelques jours en tapis de fleurs après une pluie inespérée. Les montagnes au loin donnent toute sa majestée à la steppe.Accrochés aux sommets, des nuages étendent une ombre menaçante. Couleurs extraordinaires en contraste avec le bleu immuable du ciel au-dessus de la steppe.

Au-delà de cette chaîne de montagnes, un spectacle magique s'offre à nous : une plaine immense, bordée de montagnes. Champs de blés coupés à cette saison, chardons sauvages asséchés, terre fertile retournée et ensemée. Ici, la terre est cultivée. Réceptacle naturel des 3 versants montagneux, la plaine du Segui reçoit à l’évidence des quantités d’eaux pluviales plus importantes que partout ailleurs dans cette région. Des milliers d'hectare riches en engrais naturels, tant par le minerais de phosphates que par le pâturage.

Ici et là, des hameaux de cabanes éparpillées, faites de bric et de brac. Des cabanes sans eau ni électricité. Une école primaire en piteux état, une fontaîne publique fournissant la seule eau potable.

Nous avançons toujours sur la route principale goudronnée, traversant la plaine, protégés par les montagnes qui nous entourent. Nous sommes à 20 km de Mdhilla et nous guettons les toits blancs au pied des montagnes qui se dressent devant nous. Ils sont là, nous sommes presque arrivés…

Un gîte écologique : l'Autre Désert

Malgré ses toits blancs, le gîte se fond totalement dans le décor.

Lofti a entendu la voiture et sort pour nous accueillir. Véro est aux fourneaux : un groupe arrive ce soir. Elle laisse ses casseroles pour venir discuter avec nous et nous faire visiter les lieux.

Un gîte, composé de 2 chambres, d'une salle de bain avec douche solaire et de toilettes sèches. Un luxe inattendu dans un tel environnement. Tout en charme, à la fois simple et traditionnel. La possibilité de planter sa tente dans un coin protégé ou d'installer son camping-car.

Un autre bâtiment abrite la cuisine et la salle de restauration / salon. Devant, une terrasse où nous sirotons un thé. Tout est coquet, on s'y sent bien. Le cadre, grandiose…

Lofti et Véro nous racontent l'histoire du gîte, leur vie quotidienne dans ce lieu isolé, celle des quelques habitants de la plaine, tous tributaires de l'eau : celle de la pluie, toujours incertaine ; celle potable de la fontaîne, tout aussi incertaine ! Ils nous parlent des activités qu'ils proposent aux voyageurs, toujours associées aux hommes et aux femmes des campements environnants.

Mais je ne vous en dis pas plus. Allez-y, il y a tellement de choses à découvrir ! Si vous hésitez encore ou voulez en savoir plus, vous trouverez ici leur site internet avec infos et photos.

eco-gite et campement l'autre désert

Le gîte, vu de la terrasse © L'Autre Désert

Nous ne sommes pas restés pour la nuit, mais nous reviendrons plus longtemps pour découvrir la région plus en profondeur et tout simplement participer à la vie quotidienne de la population locale.

En rebroussant chemin, je me suis souvenue que j'avais mon appareil photos… Avant que le soleil ne se couche, j'ai encore pu prendre quelques photos de la plaine Segui. En voici une en haut de l'article. Ce paysage n'est-il pas magnifique ?

De Douz à Segui Mdhilla (partie 2)



Partis de Douz, après la traversée d'oasis, chott, chaîne de montagne et plaines, nous voici arrivés sur la nationale reliant Gabes à Gafsa, au lieu-dit Bir M'Rabet. Mais où allons-nous ?

(Si vous n'avez pas suivi la première partie du périple, c'est par ici ! Allez y faire un tour, on vous attend…)

Nous prenons la direction de Gafsa. Venez avec nous, le voyage vaut le détour…

Direction El Guettar

Le tronçon de route jusqu'à El Guettar n'a rien de particulier. El Guettar est une oasis située au pied du point culminant (1 165 m) du djebel Orbata. Je n'ai jamais pris le temps de m'y arrêter, mais j'ai appris qu'elle cachait quelques petits trésors. Ce sera pour une prochaine fois…

D'El Guettar part une route vers les montagnes. Là, il y a tellement de paysages extraordinaires que c'est une vingtaine d'articles qu'il me faut ! Ca sera ausi pour une prochaine fois…

Direction El Ksar

Nous continuons sur la route principale en direction de Gafsa.

Sur notre droite, le djebel Orbata, chaîne de montagnes totalement nues, allant de l'ocre au rouge.

Sur notre gauche, des oasis où se superposent palmiers, figuiers, oliviers, pistachiers, orges et blés. Entre deux palmeraies, le chott El Guettar miroite au soleil. Au loin, la plaine et les montagnes.

Nous atteignons El Ksar, faubourg de Gafsa, et prenons la première route à gauche, en direction de Mdhilla…

Direction Mdhilla

Là, pour nous, cela devient l'inconnu ! Il faut dire que, sur les cartes, après Mdhilla, il n'y a plus rien ! Et Mdhilla ne figure pas sur les guides touristiques.

Elle fait partie de cette Tunisie profonde dont on ne parlait pas avant la révolution. Une région qui cache sous ses montagnes un vrai trésor : 600 millions de tonnes de phosphate, propriété de la société publique Compagnie des phosphates de Gafsa. C'est pourtant l'une des plus pauvres régions du pays dont les habitants se révoltaient déjà en 2008.

Le site officiel de la ville m'apprend que c'est une ville de 12 383 habitants (statistiques de 2004).

«Le nom de la ville de "MDHILLA" est apparu en 1909 après la découverte des gisements de phosphates. A cette époque on a trouvé une pièce circulaire en cuivre qu'on a nommée "Shib". Ce mot puise ses racines dans le nom du compagnon du Prophète (sahâbi) Souhaib Erroumi.
Suite à cette découverte une carte géographique a été trâcée, elle s'étendait sur 18/9 au sud et a pris la forme d'une parapluie en pierres (en arabe "Midhalla") d'où le nom de MDHILLA .
Le site archéologique le plus important de la région se trouve à l'Est de la montagne de Shib. Il s'agit de trois grottes.
»

15 km séparent El Ksar de Mdhilla. Une route plutôt monotome au paysage désolé. Une usine de phosphate sur notre droite.

Nous arrivons au village, accueillis par un panneau « Bienvenue à Mdhilla ». Notre route ne passe pas par le village, mais nous décidons de faire un petit détour et de nous y arrêter pour prendre un thé dans un café.

On se retrouve la semaine prochaine, pour la fin du trajet ? Suspens, suspens… wink

Nb : Toujours pas de photo… J'en profite pour vous mettre une carte avec Douz, le premier arrêt à Bir M'Rabet, le second arrêt à Mdhilla. Où sera le troisième et dernier arrêt ? Cherchez bien, c'est facile, c'est au bout du monde…

De Douz à Segui Mdhilla (partie 1)



Il faut croire que nous aimons les coins perdus ! Si Douz est considérés par beaucoup comme un bout du monde, que diraient-ils de Segui Mdilla, hameaux plus ou moins dispersés composé de masures sans eau ni électricité !

Mais qu'allons-nous faire à Segui Mdhilla ? Suivez-nous, on vous y emmène !

muraille du limes tunisie

Tronçon de la muraille du Limes entre Kebili et Gafsa

Un chapelet d'oasis

La route de Douz à Kebili, capitale administrative du gouvernorat, nous est familière. Elle est ponctuée par une succession d'oasis, de villages, qui jaillissent de nulle part dans cette zone désertique. Nous traversons Kebili, direction Gabès. Quelques kilomètres plus loin, nous bifurquons à l'embranchure de la route de Gafsa, qui s'enfonce en direction des montagnes.

C'est parti pour une soixantaine de kilomètres en pleine nature !

Un chott

La route traverse le Chott El Fejaj, immense dépression d'argile et de sel, terre de mirages. Ici, le paysage n'est jamais le même : parfois blanc quand une pluie a lavé le sel, parfois ocre de sable après le vent, parfois recouvert d'eau. C'est à chaque fois la surprise. Qu'en sera-t-il aujourd'hui ?

A gauche de la route, c'est une étendue recouverte de sable ocre. A droite, l'eau recouvre le chott, laissant les montagnes s'y refléter. Mirage ! Au fur et à mesure que l'on approche, l'eau se tranforme en un sol de sel blanc étincelant. Un peu plus loin pourtant, l'eau est bien là, comme un lac aux vaguelettes frémissantes.

Une plaine, des chamelles, un oued

Le lac s'éloigne et laisse place à la plaine. Une plaine aux blés jaunes fauchés, asséchée après l'été. Au printemps dernier, cette même plaine était verte et tapissée de fleurs. Restent celles des chardons, totalement brûlées.

Un troupeau de chamelles et leurs petits paisent tranquillement. Ils nous regardent passer, au pas, car une chamelle est sur la route. C'est nous qui passerons sur le bas côté. C'est une chamelle tunisienne, elle connait ses droits et avantages -)

Un oued asséché retient notre regard. Son lit de pierres blanches polies est merveilleusement bien tracé, comme s'il avait été retravaillé à la main pour une touche zen. Sous les rayons du soleil, les pierres scintillent, lui apportant un éclat tout particulier.

Une chaîne de montagne

Nous sommes maintenant au pied de la montagne. C'est la chaîne du Cherb, au coeur de laquelle nous nous enfonçons. Chaque virage nous apporte un autre paysage, une autre couleur. C'est une véritable palette d'artiste, passant du rouge au jaune, du vert à l'ocre. Soudain, un café, au milieu de nulle part ! Construit tout en bois de palmier, il se fond dans le paysage.

Les tronçons de muraille du Limes, construit par les romains comme une ligne défensive fortifiée, signalent la fin de notre traversée. Comme à l'époque antique, cette chaîne de montagne est une barrière, gardée de nos jours par un poste militaire.

Une plaine, des chèvres et moutons

Nous surplombons la plaine de l'autre côté des montagnes. Nous retrouvons les blés jaunes fauchés, mais aussi une terre travaillée, déjà ensemée après quelques orages. Il ne reste maintenant qu'à attendre le printemps et espérer des pluies… Ici et là, des bergers et leurs troupeaux de chèvres et moutons.

Nous atteignons la nationale reliant Gabes à Gafsa. Une pause et nous nous retrouvons la semaine prochaine pour la suite du voyage !

Nb : Comme d'habitude, je me suis laissée prendre par le paysage et ses mille petits détails qui rendent ce trajet chaque fois différent. L'appareil photo est resté dans mon sac… J'ai fouillé au retour dans mon album photos. Ouf, j'en ai trouvé une ! De toute façon, venez et regardez par vous-même, c'est bien mieux -)

mercredi 28 décembre 2011

Tourisme Sud-ouest - Gafsa-Tozeur-Kébili



Avec une superficie de 35.971,99 km², le Sud-ouest représente près du quart du territoire national pour une population de près de 600.000 personnes, soit près de 17 habitants au km². C’est que ce territoire est dans sa plus grande partie pré-désertique ou carrément désertique dans ce qu’on appelle le Sahara tunisien. Il est cependant ponctué de très belles poches de verdure que sont les oasis qui parsèment sa frange nord qui va de Gafsa à Gabès et autour de ces grandes dépressions salées que sont Chott el Gharsa, Chott el Jérid et Chott el Fejjej, ces deux derniers coupant la Tunisie en deux, de la frontière algérienne au golfe de Gabès.
Sur son flanc ouest, le Sud est bordé par la frontière algérienne sur plusieurs centaines de kilomètres et, à l’est, par la frontière libyenne qui rejoint la précédente à l’extrême pointe sud de la région et du pays, à hauteur de la localité de Borj el Khadhra.
Le Sud-ouest est un et multiple. Au nord de la ligne des chotts, c’est l’aridité caillouteuse des derniers hauts plateaux où s’étirent les ultimes émergences de l’Atlas saharien venu d’Algérie. C’est un monde ocre avec quelques taches de verdure, des oasis claire semées et de nouveaux périmètres de cultures irriguées ou sous serres. L’olivier, jadis cultivé dans les oasis, entreprend ces dernières années d’y conquérir de nouveaux espaces en compagnie de nouvelles espèces, tel l’amandier ou le pistachier. D’immenses gisements phosphatiers font du « bassin de Gafsa » le principal centre minier de Tunisie à l’origine de la création des localités de Métlaoui, Redeyef, Moularès et Mdhilla implantées sur d’anciennes terres de parcours des H’mâmma qui se sont sédentarisés ici à la faveur de cette reconversion.
Gafsa est le chef-lieu de cette partie du Sud. La ville a grandi et a été dotée de tous les attributs d’une grande cité : radio régionale, facultés et instituts, hébergement de standing, aéroport, etc. Elle développe une vocation touristique grâce à la beauté et la diversité de ses paysages naturels, à son patrimoine historique (musée archéologique, vestiges et monuments à l’intérieur même de la ville, site antique de Sidi Aïch), à ses espaces culturels et de loisirs, à ses villages berbères de montagne, à l’artisanat du tissage ancestral dans le jebel Orbata, etc.
Deux modes de vie
A l’ouest de la ligne des chotts, c’est la frange orientale du Grand Erg saharien qui vient achever ici sa course vers l’est dans un grand déferlement de vagues dunaires. Deux modes de vie ont cohabité dans cette région : le nomadisme et la sédentarité. Les nomades pratiquaient l’élevage et le commerce, tandis que les sédentaires s’adonnaient à l’agriculture dans les oasis où ils ont développé de véritables foyers de civilisation millénaire qui se reflète dans la vie de tous les jours, les techniques agricoles, l’artisanat, l’architecture et la vie culturelle et spirituelle. Les villes de Nefta et Tozeur de même que Kébili l’Ancien peuvent, à cet égard, être considérées comme de véritables capitales régionales. Mais, dès le premier tiers du siècle passé, les pasteurs ont commencé à se sédentariser et à adopter le mode vie citadin tout en poursuivant l’élevage, en particulier celui des dromadaires désormais confiés à des pasteurs.
Aujourd’hui, toute la région vit surtout de l’agriculture. Une agriculture intensive rendue possible par le « miracle oasien » qui permet, grâce à un travail méthodique des sols et à un arrosage abondant, de pratiquer la culture sur trois étages : dattes au sommet, autres fruits à une strate intermédiaire, maraîchages et légumes au niveau du sol. Dans les intérieurs, outre les tâches ménagères, les femmes s’adonnent à des activités artisanales, en particulier le tissage des précieux burnous en laine ou en poils de chameau, des hrèms ou tuniques masculines réputées, des couvertures, des bandes en laine et poils de chèvre pour la confection des tentes, etc. Les hommes fabriquent divers articles en vannerie : couffins, chapeaux de paille, couvercles pour grands plats, etc.
Outre ces activités, le tourisme est en voie de s’imposer comme troisième pôle de développement dans cette région qui regorge de ressources. Le produit saharien est fortement attractif et les infrastructures (aéroport international à Tozeur, zones touristiques à Tozeur, Nefta, Kébili, Douz et Ksar Ghilène, musées, parcs de loisirs, campements et relais) viennent au renfort d’activités aussi nombreuses que diversifiées qui mêlent découverte et aventures.
La cuisine n’est pas en reste. Elle offre un vaste choix de plats régionaux typiques que l’on peut déguster dans les restaurants.
Le développement économique aura été tardif dans cette partie du pays, mais celle-ci peut se consoler de ne pas avoir été ainsi altérée par l’industrialisation qui a défiguré bien d’autres régions et d’avoir gardé intactes ses chances en vue d’un développement plus harmonieux.
Tahar Ayachi

dimanche 25 décembre 2011

Tourisme Tunisie - Vacances a Gafsa



Les piscines romaines : Les piscines dites romaines. Il s’agit de trois bassins, dont deux d’entre eux à l’air libre, construits avec de grands blocs de pierre taillés....
Le tarmil : Un édifice thermal, aujourd’hui appelé Tarmil, se trouvait dans un angle du Borj. L’édifice conservé actuellement est un ensemble de trois bassins et il a maintenu jusqu’à des temps récents....
La Grande mosquée : La Grande mosquée reçoit aussi le nom de mosquée de Sidi Sahab el Wakt, car son mausolée se trouve dans les environs. Elle n’est pas située dans le centre de la medina,....
Le Borj : Le Borj se situe dans l’angle SO de la médina. Il est construit sur les vestiges d’une ancienne construction d’époque byzantine, dont il réutilise les matériaux. Jusqu’à la fin du XIX siècle....
La mosquée de Sidi Salah : On y accède depuis la rue, par des escaliers conduisant aussi au tarmil des hommes. La salle de prière possède une toiture....
Dar Longu : Dar Longu tire son son nom de la famille Longu, descendante d’un fonctionnaire du Bey. Celui-ci a fait remanier une maison préexistante.....
Dar Cherif : La demeure de Dar Cherif appartenait au juif Moshé, comme le montre une inscription en hébreu. L’ architecte qui l’ a faite construire en 1817....
Dar Smaoui : Cet important ensemble architectural de la medina se trouve actuellement dans un très mauvais état de conservation Il s’agit de deux demeures différentes. L’une, Dar el Kabira....
Dar Kabaachi : Il s’agit d’un bâtiment qui avant sa réaffectation, était dans un mauvais état de conservation et dont il ne restait que l’encadrement des portes ....
Dar Ismail : Il s’agit d’une maison à cour dotée de deux étages. Cet ensemble garde une unité grâce a sa décoration harmonieuse ......

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